jeudi 3 septembre 2015

Nous les menteurs d'Emily Lockhart


Editeur : Gallimard Jeunesse
Date de parution : 4 Mai 2015
Nombre de pages : 288
Prix : 14,50€


Résumé : Bienvenue dans la famille Sinclair. Tous sont beaux, riches, sportifs, intelligents, aucun n’a le droit à l’échec. Ils passent leurs étés à Bechwood, leur île privée au large de Cap Cod. Cadence est l’aînée des petits-enfants. Voici son histoire, et celle des Menteurs.

Mon avis


J’ai eu l’occasion de lire Nous les menteurs car ma mère me l’a offert à mon retour de vacances. J’en avais déjà un peu entendu parler à sa sortie et le résumé m’avait plutôt intriguée. J’avais déjà lu La fabuleuse histoire de la mouche dans le vestiaire des garçons de la même auteure, que j’avais beaucoup aimé.

Cadence Sinclair Eastman vit dans une famille absolument parfaite : ils sont beaux, riches, sportifs, intelligents ; mais surtout blancs. La parfaite famille riche américaine. Cadence passe tous ses étés à Bechwood, l’île privée de sa famille où elle y rejoint les Menteurs (Gat, Johnny et  Mirren). Cadence est sensée être l’héritière de la fortune familiale ; elle a trois semaines de plus que Johnny. Cependant, suite à un accident survenu l’été de ses quinze ans, elle a oublié tout ce qu’elle a fait cet été-là. Après avoir été sans nouvelles de personne pendant deux ans, elle retourne à Bechwood l’été de ses dix-sept ans pour essayer de retrouver la mémoire. Cependant, tout le monde, sur l’île, s’est accordé pour ne rien lui révéler sur son accident.

L’histoire nous est racontée du point de vue de Cadence. Cadence est une jeune fille brisée à cause de son accident et de sa perte de mémoire. Mais aussi par le fait qu’elle n’ai reçu aucune nouvelle des Menteurs pendant deux ans. Elle souffre de migraines constantes et doit prendre des anti-douleurs puissants quand elle ne peut plus supporter la douleur. On suit tout son raisonnement pour retrouver la mémoire ainsi que ce qu’elle pense de sa famille. En effet, sous un aspect de famille blanche parfaite, se cache l’imperfection la plus totale et les personnes les plus horribles (dans leur manière de faire et de voir les choses) qui puissent exister.

On fait aussi la rencontre des Menteurs : Johnny, le cousin rigolo qui aime les vêtements à rayures ; Mirren, la gentillesse incarnée, la cousine pleine de projets pour sa vie ; et Gat, le garçon qui aime lire, et qui emplit les pensées de Cadence. Les personnages du grand-père et des mères («les tantes» dans le livre) auront eux-aussi une certaine importance, notamment dans le dénouement de l’histoire.

La plume de l’auteure est très douce et poétique. Au travers de cette poésie, on peut voir toute la beauté de la relation qui unit les Menteurs et l’amour qu’ils se portent tous les quatre les uns aux autres. On découvre aussi toute la beauté du premier amour de Cadence. Mais d’un autre coté, toute l’imperfection de la famille Sinclair ressort énormément, ce qui est fait exprès. On assiste donc à la dégradation familiale et à la déchéance d’une grande fortune américaine et on ne peut rien y faire.

En conclusion, on peut dire que «On ne choisit pas sa famille, mais on peut choisir ses amis» est la grande morale de ce très beau livre. L’histoire est très bien menée et le suspense est tenu jusqu’au dernier chapitre où on connaît le fin mot de l’histoire, auquel je ne m’attendais pas du tout ! Une histoire belle et bouleversante. Mais aussi un des seuls livres qui aura réussi à me faire pleurer... Une petite merveille à découvrir absolument !

2 commentaires:

  1. Celui-la je te l'emprunte des que j'ai liquidée ce que je t'ai déjà piqué

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    1. Hahaha aucun problème! J'en ai aussi plein à t'empreinter ;)

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